Mon jardin de vers

Pour jouer la partition d’une ritournelle  

Accordons les cordes de nos violoncelles

J’ai ce désir en moi pour chanter nos mots

Battons le fer tant qu’il est encore chaud.

Regarde les fleurs, en jolies robes de pétales
Qui frissonnent d’une allure jouvencelle

Euphorie des instants qui inspirent le vers

J’ai envie que nous chantions en chœur.

Quand les étoilent viennent habiller le ciel

Et que la nuit nous invite sous ses ailes

Moment pour mettre  points et virgules

Dans l’étreinte de nos mots qui jubilent.

Nos encres enivrées, coulent et se mêlent

Dans de troublants désirs qui les ensorcellent
Sur notre page brûlante, s’attise la fournaise
De nos plumes chaudes comme une braise.

Sabri

Ce matin, mes pensées viennent chez toi
Te murmurer d’une si bonne heure
Elles sont amoureuses, pétillantes d’émois
Des vers amoureux aux parfums des fleurs.

Ce langage est chatouillant et tu adores ça

En voilà une raison pour avoir écrit ce poème
C’est avec toi que j’aime user de ce patois

Me donne envie d'écrire l'amour et sa flamme.

J'en suis étourdi de ce tempérament coquin
Qui renaît en moi à chaque fois que je te lis 

Je me sens excité en rédigeant sur le vélin
Ton amour est si ardent à me sentir conquis.

Ma chère, dans le creux de ta main, je viens
Déposer ces mots que j’ai écrit avec la foi
D’une âme qui croit en cette aubaine  du destin

Qui m’a sourit en faisant croiser ici ta voie.

Sabri

Perles rares sont tes yeux
Brillants et pleins de charme
D’un joli bleu somptueux

Deux pupilles qui désarment.

Leur beauté est fascinante
Où s’égare mon regard
Envoutante et captivante
La magie d’une beauté rare.

De tes yeux, je suis asservi
Prisonnier de leur splendeur
Un grand océan sans sortie
Où je nage sans avoir peur.

De tes yeux, je suis esclave
Je ne peux plus m'échapper
Attaché dans leur enclave
Cerné par leur immensité.

Perles rares sont tes yeux

Ils m’ont beaucoup charmé
Où mon cœur amoureux
S’est retrouvé vite enfermé.

Sabri

Je t’attends sur les rives tumultueuses des plaisirs confus

A l’orée de la foret des désirs inconnus
De l’amour qui dérive comme une mer déchainée

De liberté et de sentiments à peine calinés.

Je t’attends dans les allées des chuchotements confondus

À la croisée des chemins des fantasmes absolus
De la passion qui gronde comme un torrent déchaîné
A la recherche l’ultime des émotions partagées.

Je t’attends sur l’océan vaporeux des soupirs éperdus
Au bord du volcan d’une inspiration accrue
De l’union charnelle de nos plumes en harmonie
Sur la mélodie amoureuse et sulfureuse de la poésie.

Je t’attends dans le brasier de mots sobres et crus

Dans le gouffre des envies frénétiques mises à nu
Se confondre homme et femme sans aucune résistance
Dans le dédale insolent de l’explosion des sens.

Je t’attends, je ne partirai pas sans toi

Fiévreux de naviguer avec toi pour comme une première fois

Je reste à quai, comme un navire amarré

Sur la barque d’un amour qui nous fera tanguer.

Je t’attends, je ne pars pas sans toi, suis patient
Laisse les vibrations s’emparer de nous, inconsciemment
Jusqu’au point culminant, jusqu’à ce que la frénésie totale
Nous emporte dans les spasmes au septième ciel.

Sabri

Ouvre la porte de ton cœur pour que je puisse m'installer
Dans cet écrin de douceur et conjuguer le verbe aimer
Ouvre la porte de ton âme pour que je puisse déchiffrer
Les sourires et les larmes que tu as donnés et versées.

Ouvre la porte de tes yeux pour que j'admire leur couleur
Plongeant mon regard amoureux dans leur profondeur
J’ouvre la porte de mes bras pour que tu puisses t'y blottir

Viens t’installer là pour que tu ne puisses jamais ressortir.

Ouvre la porte de tes lèvres pour que je goûte leur saveur
M'enivrant de leur douce fièvre et me grisant de leur chaleur
Ouvre la porte de ton corps pour que je vienne déposer
Du soir jusqu'à l'aurore des caresses et des baisers.

Ouvre la porte de ton être pour qu'aujourd'hui et demain
Tu apprennes à me connaître avec ton esprit et tes mains
Ouvre la porte de ta vie pour que je vienne accompagner
Tes jours de soleil ou du temps gris en osmose et complicité.

Sabri