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A celle

A celle qui passe sans qu'elle ne peut détacher
Son regard de mon écriture qui l’envoute
À celle qui par pudeur, ne peut se lâcher
Délaissant mon cœur, poursuivant sa route.

A celle qui me trouve doux poète affable
Je lui dis merci pour ces images illuminées

Qui m’inspirent des poèmes et des fables

Occasion pour que celui-ci lui soit destiné.

J'ai tant besoin de ce beau rêve d’enfant

Sur l’interminable lassitude de mes journées
Ou même, plus tard, m’en faire un don
Et m’offrir en cadeau la clé de son coffret.

A celle qui me lit sans qu'elle n’ait compris
Qu’on peut s’aimer dans des échanges ici  
Je lui dis pardon si sans cesse je lui écris
Le cœur a ses raisons qui débordent d'envie.

Qu'elle sache que j'aurais tout autant l’aimer
De toute ma force, mon ardeur et ma flamme
Et qu'elle pourrais trouver dans mes bras fermés
La plus douce chaleur de son rêve de femme.

Sabri