Ton
léger parfum embaumait l'atmosphère
Je sentais tes subtiles fragrances dans l'air
Sans m'en apercevoir, j’ai croisé ton regard
Tu es là devant moi et mon cœur s’égare.
Il a suffit d'un regard pour me sentir troublé
Toi femme, inconnue, de ta flèche, tu m’as ciblé
Qui es-tu ? A te voir, l'esprit est ensorcelé
Et dans le doute, mon cœur s'est emballé.
Ton léger sourire à la commissure des lèvres
S'esquisse soudain et me donne la fièvre
Je ne vois que toi, tu es mon essentielle
Je reste muet, c’est mon cœur qui t’interpelle.
J’ai essayé de ne pas le montrer pour me trahir
Garder raison avant tout, ne pas y réfléchir
Me contrôler pour ne pas me faire envahir
Par de faux sentiments ou trompeurs délires.
L'amour est enfant de bohème, un vrai mystère
Il suffit d'un regard pour ne plus être austère
Cupidon
a décoché sa flèche et m’a bien visé
Le malin m’a eu sans que je ne sois avisé.
J’ai essayé de fuir ton regard qui m’électrise
Car troublé, je voulais garder ma maîtrise
Mais comment contenir mon émoi madame
Qui sans même parler, tout de toi me charme.
Serais-tu
envoutante joueuse de la séduction
Qui éprouve du plaisir dans son admiration
Tu
restes en retrait comme une biche à l’affût
Qui s’apprête à s’enfuir, exprimant le refus.
J’ai cru que ce n’est qu'une romantique illusion
Une fantaisie de l'esprit, juste de l’imagination
Mais elle est devenue une vraie mainmise
A ne plus pouvoir contrôler ta douce emprise.
Les émois du cœur sont souvent imprévisibles
Une soudaine bouffée d'insouciance nous cible
Elle met le feu, nous transforme corps et cœur
A se sentir aussi léger qu'un papillon dans l’air.
Mon sommeil est troublé, je gigote dans mes draps
Je pense à toi, rêve que je te serre dans mes bras
Je transpire et frissonne, des spasmes sporadiques
Parcourent mon corps qui se ploie et abdique.
Je nous vois homme-femme sous baldaquin
Qui arrivent enfin à se toucher de leurs mains
Se frôlent nos lèvres avides de baisers velours
Dans un autre ailleurs, nous faisons l'amour.
On
se met le feu au corps et à l’âme, on se réclame
On s'abandonne totalement à nos fantasmes
Et puis ressentant monter en nous, le plaisir
Nous jouissons, très heureux de se chérir.
Sabri
Commentaires
Bonjour Sabri , c'est en cette fin de matinée que je viens seulement à me connecter sur internet . Vendredi jour des courses de fin de semaine , donc priorité à cela d'abord . En plus dès lundi , on barre notre rue pour des travaux , donc la voiture ne bougera pas de la semaine , car c'est prévu des travaux pour toute une semaine , si la météo le permet . J'en reviens à l'essentiel , ta belle composition poétique , certes assez longue , une belle déclaration pour l'élue de ton coeur . Mais en amour , on a tellement de sentiments à exprimer et de mots à dire ou écrire que bien dès fois on en ferait un livre . Bonne journée en ce vendredi . Bisous
coucou ton poème est un peu long mais très joli merci pour cela !!! bon week end à toi sabri gros bisous
Bonjour
Merci pour ce magnifique poème que j ai bien lu
Je viens te souhaiter une bonne journée Amitiés
Bonjour cher Sabri,
J'ai aimé ton poème malgré sa longueur. J'adore lire donc ça ne me dérange pas.
Passe une bonne journée et un agréable week-end ami poète.
Gros bisous
Florence