Mon jardin de vers

A la tombée de la nuit, tu as effleuré mon cœur
Ton ensorceleur parfum a bien su m’étourdir
Frêle comme la rose, tu m’as accordé tes faveurs
Tu as pu vaincre ta peur et répondre à mon désir.

Avec une volonté inavouée, j'ai pu te guider

Sur le sentier de l’amour, tu t’es laissée découvrir
N’ayant plus peur, de ton Aura, tu m’as inondé
Tu as su m’apprivoiser et me laisser te chérir.

Ô Chère, tu t’es épanouie, je t'ai enlacée

Tu es la lune de mes nuits, l’étoile qui me guide
Avec toi, pas de faux pas, la route est toute tracée
Ne me laisse pas, j’ai tant besoin de toi si limpide.

Dans l’aube qui naît, je sens toujours tes indices
Les draps sentent encore le parfum de ta présence
Mon cœur est serein après cette nuit de délices
Qui a vu naître l’amour de la sincérité et la patience.

Ces instants étaient si pleins d’amour et de non-dits
Que les larmes montent à mes yeux éméchés
Comment tellement de grâce à pu nous rendre inouïs
Nous étions sur l’arbre du bonheur perchés.

Je souhaite que tu reviennes souvent me voir
Sans toi, je ne suis rien, la vie serait dérisoire
Tu es la chère aimée, tu es ma plus belle histoire
Sans toi, j’ai peur que se brise mon beau miroir.

Dans la nuit sombre et glacée
Aux frontières de la solitude
Mon esprit est pris d’une pensée
Qui a éveillé mon incertitude.

Tu me donnes envie de vivre
Les yeux fermés, t’aimer, je veux
Et le feu de ton amour m’enivre
Sur les rives de mes jours pluvieux.

Puisque dans la mer de ma douleur
Fier et libre, tu m’as conquis
Sèche l’averse de mon cœur
Viens ! Tout à toi, je suis acquis.

Apprends-moi passion et amour
Redonne à mes lèvres le sourire
La renaissance de mes atours
Où éclot la fleur du désir.

Sans nous brûler, s’apprivoiser
Du bout des doigts, écrire les mots
Sensibles, ardents, caramélisés
Qui aiment caresser nos peaux.

Quand surgit sur nos corps ce feu
Reste les plaisirs à partager
De notre amour, de nos aveux
Doux, lorsqu’on effleure l’apogée.

Lors, je m’attache à cet effort
Aime moi d’un amour tendre
D’un amour vrai, d’un amour fort
Et j’abdique sans attendre.

A ta folie, je m’abandonnerai
Espoir de rêves velours
Tout de moi, je te donnerai
Ma nuit, mon jour, mes toujours.  

Mais si pour toi, je n’existe pas
A la dérive, loin, je m’en irai
Seul, dans l’infernal trépas
Avec le vent de mes regrets.

Sabri

Sous le bleu de l’azur, j’admire ma jolie rose

Celle qui de son corps, tressaille de douceur
Elle est si fragile, la plus belle des fleurs
Qui luit de mille feux quand l’amour l’arrose.

Car d’elle, je suis fou et de ma main, si j’ose
La caresserai, le cœur tout empli d’ardeur
Quand elle s’offrira, me révélant sa candeur
Nous nous élèverons en magnifique osmose.

En un printemps fleuri ou dans un bel été doux
Nous verrons le monde avec les yeux de l’envie
Lors nous nous aimerons jusqu’au bout de la nuit
Et nous contournerons le jugement des jaloux.

Ensemble, on gravira les sommets insensés
De nos rêves et agités par l'amoureuse fièvre
Signerons de nos bouches et à l’encre de nos lèvres

Jusqu'à atteindre l'instant de nos vœux exaucés.

Sabri

Sous la magie de l’amour
Se réchauffent nos âmes
Puis se rallume la flamme
D’un feu qui nous entoure.

Sous l’effluve des instants
On sent battre nos cœurs
Au diapason du bonheur
S’épousant au firmament.

Sous le souffle de nos mots
Refleurissent nos pensées
Qu’on laisse se disperser
Dans une étreinte sans défaut.

Sur la peau de nos corps 

Voyagent, tous nos sens
Transcendants de romance
Aux calins qu'on adore.

Sous les coups de minuit
Glissé dans les draps satin
S’éveillent nos rêves certains
Et s'en allument les interdits.

Sous les lueurs des ombres
Par des heures fécondes
En baisers qui inondent
D’éphémères en nombres.

Sous le joug du petit matin
Des démons qui m'assaillent
Je livre encore bataille
Dans le creux de tes reins.

Sous le délice des câlins
S’abandonnant corps à corps
Vers la vallée de tes trésors
Aux " je t’aime" en refrains.
Sabri