Mon jardin de vers

De belles nuits se sont écoulées
Par nos caresses, par nos douceurs
Nos corps charmés, ont ondulés
Aux baisers d’une passion majeure.

Peu importe quel temps faisait

Cela ne manquait point d’amour
Enivrant effluve quand s'embrasais 
Ta fleur, mon rêve de toujours.

Dans tes doux yeux qui scintillaient
Et dans ton regard, je voyais tant
Un désir sensuel qui pétillait
Invitant au plaisir de l’intime union.

Dans le silence de nos murmures
Je juxtaposais mon corps au tien
Je m’invitais dans ton embrassure
Pour savourer ton doux fruit mûr.

Nous avons dansé en slow gémissant
Les refrains de l’amour qui se livre
Les remous, les secousses glissants
Dans un jeu qui nous rendait ivres.

Dans les plis chatoyants de la nuit enflammée
Se tisse notre envie pour une danse charmée
A la lueur des étoiles et de la lune complice
On se cherche pour allumer le feu d’artifices.

Étreintes ardentes et soupirs en cascade
Frémissants, on vibre comme une aubade
Nos mains errantes et nos caresses délicates
Éveillent  nos sens et nos désirs s’éclatent.

Chaque baiser est une promesse donnée
Un souffle, une invitation à s'abandonner
Etreintes brûlantes, nos corps en fusion
Se consument dans le feu de la confusion.

Dans le murmure des étreintes passionnelles
S'égrènent nos mots d'un langage sensuel
Écho de nos plaisirs, éclats de notre folie
Nous composons à deux, notre symphonie.

Dans cet éden secret, nos âmes s'unissent
Un ballet où nos etres se réjouissent
Et quand la petite mort s’empare de nos corps 
On ne reconnait plus le bas-bord du tribord.

Sabri  

Dans l'étreinte du ciel, s'abandonne le jour
Relâchant ses cheveux sur mes atours
Comme s'épand soyeux des cimes du velours
L'or d'un ultime feu qui achève son parcours.

Des cristaux de lumière sur l'âme du ruisseau
Fredonnent l’eau claire qui satine ses flots
C’est la mélodie de l'air-terre dans un duo
Qu’ils jouent chaque jour, un agréable tempo.

Tant d'ailes d'élégance, sous le souffle du vent
S'offrent au firmament et caressent le temps
Sans zèle, lentement, escortent le couchant
Aux bords des lueurs qui perlent le firmament.

Un collier de silence, embrasse mon regard
Berce la délivrance que mon cœur laisse choir
Je goûte à l'errance et dans un ultime espoir
Je dépose un baiser sur la joue de l'orée du soir.