Mon jardin de vers

Pour te dire je t'aime, je ne peux que l’écrire

En poèmes de ma plume qui de toi s'inspire
Pour te faire sentir la chaleur de mon cœur
Je ne peux que l’écrire de ma plume douceur.

Pour que tu sentes ce qui fait vibrer mon âme

J'impregne mes mots d'une effluve qui pâme

En te tendant ma main qui tremble d'émotion

Dans un poème parfumé de l’amoureuse passion.

Pour te dire que je t’adore, je t’écris en ornant
Les mots que je sème, de rubis et de diamants
Et ainsi tu sauras à quel point tous mes discours
Te disent je t'aime d'amitié et aussi d’amour.

Et quand tes beaux yeux sur mes mots choient

Je sais que tu comprendras qu’ils sont pour toi

Mes pensées en rêves du plus doux sentiment
Qui ravit et contourne le mal des tourments.

Je t'aime d'amitié et je t'aime d'amour à la fois

Comme il est difficile de marcher sur cette voie

Je ne sais pourquoi je tremble lorsque ta voix

Envelloppe tout mon être d'une sensation émoi. 

Sabri

J’aime toujours essayer d’écrire l’agréable

Afin de me dire que la vie est admirable 

Que mes ami(es) sont magnifiques et adorables
Même avec leurs défauts, ils sont très aimables.

Il est bon d’écrire et dire même l’inavouable

Pour s’extérioriser de tout ce qui  accable  

Ca permet de guérir ce qu’on croit incurable

Quand la vie devient moche et indésirable.

Il n’y a pas de quoi me sentir vraiment coupable 
D’écrire l’amour dans un vocable délectable
Qui éveille les sens et rend l’humeur agréable

Ce n’est que de l’écriture d’une plume affable.

Afin de rendre certains textes plus savourables

Je me mets à jouer des mots comme au scrabble

Pour trouver les plus doux, les plus inflammables

Chers lecteurs, exucez si ma plume vous accable.

Sabri 

Les feuilles ocres et jaunes

Doucement frissonnent

Sous la brise de l’automne.

La brume s'élève lentement

Des bois, des prairies, des champs,

La rencontre du froid et la chaleur,

Fines gouttelettes de vapeur,

L'eau de vie de l'automne.

De l'aurore du crépuscule,

Voile de tristesse,

La vie s'échappe de la terre,

S'envole vers l'atmosphère

Gonfler les gris nuages,

Tristesse d'un ciel gris et pâle.

Les soleil dans le ciel

Devient de plus en plus rare

Meurent les enveloppes charnelles,

S'envolent les ames 

Dans la galaxie du rêve.

Sabri

Chaque fois qu'il la voit

L’amour, fou de joie

Envahit son cœur

L'espoir d'un bonheur

Son bouquet de fleurs

D'une caresse perdue

Frôlant son corps éperdu.

Chaque fois qu'il la voit

Une constellation d’étoiles

L'amour lève son voile

Ses délices alors s’étalent

Tels des fleurs aux mille pétales

Avec toute la malice

D’une tendre complice.

Chaque fois qu'il la voit

Pour son amour aux abois

Tout en lui est supplice

Espere de sa seductrice  

Goûter à tous ses délices

Fruits de son Eden magique

Grand bonheur mirifique.

Sabri

Voici Octobre dans son habit de bronze

Le soleil se réveille et se couche dans le pourpre,

Le ciel s'étiole dans de nuages roses,

Le vent souffle ses plaintes enfin

Dans les feuillages mordorés et bruns.

Dans les jardins se dressent les dernières roses,

Bruines et brouillards sur elles se déposent

Tandis que chantent les derniers oiseaux.

Faut-il garder l'espoir des jours beaux

Le soleil s'éloigne de son zénith

Dame nature se déshabille, l'homme se rhabille.

L’hiver commence doucement à se faire sentir.

Profitons des pâles sourires d'Octobre,

Un peu de chaleur, un petit bonheur,

Tandis que crissent sous nos pas

Le tapis des premières feuilles mortes.

Des sous-bois, des prairies surgissent les champignons,

Ma foi, qu'il fait un peu frisquet,

Une délicieuse soupe aux potirons nous réchauffera !

Octobre est là, sa suite de proverbes et dictons,

Faut-il vraiment y porter grande attention ?

Réalité ou juste superstition ?

 Sabri