Tu as, je ne sais par quelle fantaisie
Déserté ma contrée, délaissé mon jardin
Et je me désole de voir chaque matin
S'éteindre la flamme de ta présence qui ravit.
Je guettais, mais en vain, la caresse chérie
De tes limpides mots au son cristallin
Mille fois, je crus sentir leur parfum
Frôler le cru de mes vers et ma feuille flétrie.
Ta réponse daignera combler le silence
Effacer mon angoisse et calmer ma stupeur
Car, pour l’heure, je me reproche une erreur
Qui peut être, a pu froisser ton élégance.
Je ne suis pas cavaleur, et saches cependant
Que je reste, ô sublime, honnorable Dame
Qui par ses mots, a su apprivoiser mon ame
Ton tout dévoué aède, ton passionné admirant.
Sabri
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