Mon jardin de vers

Je rêve d’une vie avec toi sous la lune 

Cœur en émois, lisant entre tes lignes   

Dans un nid douillet, perché sur un rocher
Sur une île déserte où pouvoir pécher.

Je te donne tout de moi, sans retenue
Je serais tien, tu ne serais pas déçue
Laisse-toi bercer toute contre mon cœur
Belle, rayonnante de bonheur et douceur.

Je rêve d’une vie avec toi sous un feuillage
Dans une foret, sous ton somptueux corsage
Tendres effusions sur un lit de mousse
Dans l’ardeur d’une passion qui nous pousse.

Donne-moi ta bouche, donne-moi tes yeux
Ton charme farouche, mon rêve merveilleux 
Remplis-moi d’amour, ne retiens plus rien 
Jusqu’au petit jour, s'aimer sans contraints.

Je rêve d’une vie avec toi au bord de la mer
Avec un soupçon de lumière qui nous éclaire
Incessants murmures, arpèges des vagues
Doux sont nos regards quand ils se draguent.

Laisse-toi aller, pose ta tète sur mon épaule
J’écoute ta douce voix qui charme et m’enjôle
Buvons à nos lèvres le suc du fruit interdit
Qui apaise la fièvre de nos corps en furie.

Je rêve d’une vie avec toi-même au pole nord  
Dans un Igloo en glace, juste deux places à bord
Lampe à huile fumeuse dans ce milieu inconnu
Nature rigoureuse, juste l’amour au menu.

Serre-moi fort,  prends toute ma chaleur 
Dehors, il fait froid, je garde au chaud ton cœur 
Luttons pour le bonheur, luttons pour l’amour 
Je rêve d’une vie avec toi partout et pour toujours.

Apprends-moi les frissons de ta splendeur

Fais-moi voir la somptuosité de ton élégance
Dis-moi les mots vibrants de ton joli cœur
Les parfums enivrants de tes appas d’ivresse.

Apprends-moi à me noyer dans tes yeux   
Aller jusqu’à l’horizon de leur vive lumière

Atteindre la source, voir ton amour en feu
Qui m’attire comme un papillon vers sa lueur.

Apprends-moi à aller loin dans tes rivières
Remonter leurs courants doux et tumultueux
Boire jusqu’à la mort à l’ombre des mystères
De ton âme si belle,  à me sentir radieux.

Apprenons enfin l’envie de se serrer très fort
Nous réchauffer d’un amour à nous deux
Dans ses bras, retrouver le doux réconfort
En s’abandonnant à la passion des  amoureux.

Sabri

Ton léger parfum embaumait l'atmosphère
Je sentais tes subtiles fragrances dans l'air
Sans m'en apercevoir, j’ai croisé ton regard
Tu es là devant moi et mon cœur s’égare.

Il a suffit d'un regard pour me sentir troublé
Toi femme, inconnue, de ta flèche, tu m’as ciblé
Qui es-tu ? A te voir, l'esprit est ensorcelé
Et dans le doute, mon cœur s'est emballé.

Ton léger sourire à la commissure des lèvres
S'esquisse soudain et me donne la fièvre
Je ne vois que toi, tu es mon essentielle  
Je reste muet, c’est mon cœur qui t’interpelle.

J’ai essayé de ne pas le montrer pour me trahir
Garder raison avant tout, ne pas y réfléchir
Me contrôler pour ne pas me faire envahir
Par de faux sentiments ou trompeurs délires.

L'amour est enfant de bohème, un vrai mystère
Il suffit d'un regard pour ne plus être austère

Cupidon a décoché sa flèche et m’a bien visé
Le malin m’a eu sans que je ne sois avisé.

J’ai essayé de fuir ton regard qui m’électrise
Car troublé, je voulais garder ma maîtrise
Mais comment contenir mon émoi madame 
Qui sans même parler, tout de toi me charme.

Serais-tu envoutante joueuse de la séduction
Qui éprouve du plaisir dans son admiration   

Tu restes en retrait comme une biche à l’affût
Qui s’apprête à s’enfuir, exprimant le refus.

J’ai cru que ce n’est qu'une romantique illusion
Une fantaisie de l'esprit, juste de l’imagination   
Mais elle est devenue une vraie mainmise
A ne plus pouvoir contrôler ta douce emprise.

Les émois du cœur sont souvent imprévisibles
Une soudaine bouffée d'insouciance nous cible
Elle met le feu, nous transforme corps et cœur
A se sentir aussi léger qu'un papillon dans l’air.

Mon sommeil est troublé, je gigote dans mes draps
Je pense à toi, rêve que je te serre dans mes bras
Je transpire et frissonne, des spasmes sporadiques
Parcourent mon corps qui se ploie et abdique.

Je nous vois homme-femme sous baldaquin
Qui arrivent enfin à se toucher de leurs mains
Se frôlent nos lèvres avides de baisers velours
Dans un autre ailleurs, nous faisons l'amour.

On se met le feu au corps et à l’âme, on se réclame
On s'abandonne totalement à nos fantasmes
Et puis ressentant monter en nous, le plaisir
Nous jouissons, très heureux de se chérir.

Sabri 

Quand la nuit étend son voile de silence

Et mon esprit, s'abandonne à la rêverie
Un souffle de désir glisse avec nonchalance
S’insinuant lentement dans mon cœur épris.

Soudainement,ta présence éclaire ma pensée
Comme un feu doux dans le froid du matin
Mon cœur se réjouit, mon âme est caressée
Ton regard m’étreint, même s'il est lointain.

Avec toi, je sens une sensation nouvelle
Un infini  élan vers des jours sans froid
Ton visage posé contre mon cœur m’appelle
A l’amour qui me conduit jusqu’à toi.

À prononcer ton nom, mon être se soulève
Et frissonne comme une fleur au printemps
Lorsque tu t’endors à l’abri de mes rêves
Je te retiens dans mes bras, de toi impatients.

Tu m’enchaînes, ma Mie, lumière de mes heures
Ta passion me donne tant d’amour, tant de joie
Je t'ai fait de ma poésie un jardin de fleurs en vers
Pour que tu viennes lire chaque jour mon émoi.

Sabri

Ma chère Muse, toi, qui m’inspires les poèmes

Je suis le passionné écrivaillon que tu charmes
Quand tu viens chez moi, l’inspiration me vienne  
En ton absence, elle s'enfuit et me malmène.

Ma chère Muse, tu es l’âme sœur de mon âme   
A tes côtés tout est bien, je me sens bien et calme
Si parfois ma plume titube et perd son haleine
C’est par manque d’encre qu’elle puise de ta fontaine.

Ma chère Muse, qui m’inspire l’amour en stances
Je ne pourrais écrire que sous ton influence
Parfois, j’écris sans penser même aux conséquences
Et ce n’est qu’à la fin, que j’en saisis le sens.

Ma chère Muse, source de mes bons moments

Tu incarnes la femme qui fait mon enchantement
Si de temps à autre, tu sens un éloignement
Ce n’est pas vrai, ce n’est qu’un passager moment.  

Ma douce et tendre Muse, comme tu le vois

Cela fait un bon temps que tout deux, on se côtoie
Excuse moi si je heurte ta sensibilité parfois

Par quelconque écrit osé qui peut être te déçoit.

Sabri